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Principales évolutions du panorama variétal meunier

Cet article est un résumé de l’intervention d’Hubert Chiron lors de l’AG de Mars

Les meuniers n’ont pas toujours disposé de variété pures pour élaborer leur maquette, loin de là ! Durant des générations, ils ont pris ce qui poussait autour du moulin, et les blés de pays faisaient plus ou moins l’affaire, l’usage étant d’assembler les provenances.

Avec l’apparition de la meunerie industrielle, l’emploi très encadré de blés exotiques a aussi servi à relever l’éventuelle faiblesse des blés locaux. Il semble bien que la première enquête de qualité sur les variétés de blés ait été conduite par M. Arpin en 1922. Les débats étaient déjà très vifs sur la notion de valeur boulangère attribuée à tel ou telle variété.

Très vite, la notion d’adéquation variété terroir s’est imposée. Des variétés telles que Vilmorin 27, Cappelle, Moisson, Capitole, Hardi, Camprémy, Soissons et Apache ont été extrêmement recherchées par les minotiers. Sur le registre des blés de force français, Florence Aurore, Talisman, Dr Mazet, Rex, Prinqual, Galibier ont également été des best sellers. Suite à la mise en culture des blés hyper productifs mais impanifiables, type Maris HunstMan et Clément en 1974, la meunerie va résolument relever son niveau d’exigence sur la connaissance des variétés pures en composant les mélanges vendu par les organismes stockeurs. La notion de Blés Panifiables Supérieurs, puis de BPMF (Blés recommandés Par la Meunerie Française), va s’imposer dans les transactions.